Nicole est née à Toronto en 1973. Elle a obtenu un B.Sc. avec distinction de l’University of Toronto, puis y a obtenu sa maîtrise et son doctorat. Elle est spécialiste de sédimentologie et des processus de transport glaciaire des matériaux en fonction du temps.
C’est à l’université que Nicole s’est intéressé à la géologie. Elle aimait beaucoup le plein air alors et ne ratait pas une occasion de faire du canot-camping. Elle s’est inscrite à une excursion dans les Rocheuses canadiennes et c’est alors qu’elle a découvert la magie d’apprendre de visu et en le faisant. C’est là qu’elle s’est rendu compte de tout ce qu’on pouvait déduire des archives géologiques après avoir « vu » de ses propres yeux les processus géologiques en action. C’est le côté enquêteur du travail et tout ce qu’on pouvait apprendre en dehors des livres en deux semaines d’excursion qui l’ont séduite et convaincue que c’est en géologie qu’elle voulait être.
Présentement Nicole est géologue cadre chez De Beers Canada Inc. Depuis 2005, son travail chez De Beers Canada Inc. a consisté à faire de l’exploration pour trouver de nouvelles mines. Nicole a travaillé sur tous les continents, tant sur terre qu’en mer. Dernièrement, elle a travaillé en Angola et dans le nord de l’Ontario. Ça a été pour elle l’occasion de voir des endroits éloignés, de connaître de nouvelles sociétés, leur patrimoine et leur culture. Chanter « l’O Canada » en Inuktitut et participer à une compétition de construction d’Inukshuk à la fête du Canada est une occasion à ne pas manquer!
Tout un pays le Canada!
Avant de travailler chez De Beers, elle a vécu à Vancouver en Colombie-Britannique et travaillé chez Apex Geoscience Ltd., une firme d’experts-conseils installé à Edmonton en Alberta.
Nicole est une Professional Geoscientist de l’Association of Professional Geoscientists of Ontario (APGO). Elle aime bien faire de la course, du ski, jouer au hockey, faire du yoga et du vélo de montagne. C’est une géologue passionnée qui aime bien parler aux étudiants des défis, des gratifications et des grands moments du travail de géoscientifique d’exploration.
R : Le titre de mon poste est géologue cadre. Je travaille à divers projets d’exploration chez De Beers Canada dans le but de trouver de nouvelles mines de diamants au Canada.
R : Je travaille chez De Beers Canada Inc., à partir de Toronto en Ontario, Canada. Auparavant, j’ai travaillé pour De Beers Canada à partir de Sudbury en Ontario, et j’ai vécu à Vancouver en Colombie-Britannique avant de me joindre à l’équipe de De Beers Canada. De Beers ayant des centres d’activités partout sur la planète, les occasions de travailler à l’étranger ne manquent pas.
R : Au cours d’une année normale, j’aurai travaillé sur le terrain et au bureau à Toronto. En moyenne, je travaille 3 mois sur le terrain à chaque année. Ces périodes de travail sont ponctuées de congés statutaires de longueurs variées. Lorsque je suis sur le terrain, je travaille de 10 à 12 heures par jour en général, et 7 jours par semaine une fois sur le site. Les périodes de travail sur le terrain sont habituellement suivies de congés obligatoires conformément aux législations des provinces et territoires concernés. Au bureau, je travaille 5 jours par semaine et 8 heures pas jour.
R : À Toronto, je travaille dans un édifice à bureaux qui renferme nos divisions de l’exploration, corporative ainsi que celle des ressources minérales. Nous disposons de bureaux individuels, mais aussi de grands espaces de travail en équipe.
Sur le terrain, nos bureaux sont de toile ou de contreplaqués. Il en va de même de nos quartiers de sommeil, de cuisine et cafétéria, de buanderie (lessive, séchage et douches), et toilette, puisque tout ici est temporaire. Le caractère éloigné de ce travail implique que l’aspect sécurité est prioritaire – l’hélicoptère ou l’avion étant souvent le seul moyen de transport d’urgence.
Très récemment nous avons fait beaucoup d’exploration sur le site de la mine Victor située dans le nord-est de l’Ontario. Bien sûr cette exploitation dispose de structures permanentes et plus d’équipements et de services usuels (téléphones, Internet, gymnase, par ex.), mais la question de sécurité demeure parce qu’il faut travailler « dans » un milieu d’exploitation minière.
J’ai eu l’occasion de visiter nos installations outremer, dont celles d’Angola très récemment. L’environnement de travail est très différent de celui du Canada, où on travail en région éloignée sans téléphonie cellulaire, où on doit utiliser l’hélicoptère pour se déplacer et où on ne rencontre presque jamais personne. En Angola, les téléphones cellulaires sont partout, il y a des gens partout et, sauf de rares exceptions, on peut utiliser des 4RM presque partout. C’est très chaud en Angola, mais il n’ont pas de mouches noires, ni d’hivers rigoureux avec qui composer.
R : J’utilise des instruments simples comme la pelle, la boussole, un tamis, une batée, un appareil de géopositionnement SPG et autres outils à main pour échantillonner et cartographier. Nous utilisons aussi des outils géophysiques complexes comme des magnétomètres et de gravimètres pour mesurer les propriétés de la roche. Il arrive que ces instruments d’acquisition de données doivent être transportés à pied, en raquette ou à motoneige, ou à bord d’avion ou d’hélicoptère. Nous faisons aussi des forages de différents diamètres pour évaluer le contenu en kimberlites (ces roches volcaniques qui emportent des diamants du manteau jusqu’en surface) de cibles ou pour évaluer la richesse (teneur en diamants) de kimberlites. Au bureau, nous employons une variété de logiciels de visualisation qui nous permettent d’interpréter les données et de déterminer la signification de nos résultats – pouvons-nous déduire de ces données que nous pourrons trouver des diamants à proximité?
R : J’ai un diplôme de premier cycle en science de l’environnement spécialisé en géologie, et deux diplômes de deuxième cycle en géologie, soit une M.Sc. et un Ph.D. Il faut être membre d’une association professionnelle des juridictions (provinces) où nous travaillons. Aussi, suis-je géologue professionnelle de la Association of Professional Geoscientists of Ontario (APGO). Il m’appartenait de m’assurer que ma formation et mon expérience répondaient aux exigences de l’APGO.
R : Il faut aimer l’aventure, être optimiste et curieuse. Vous devez aimer voyager et travailler et vivre dans des conditions de vie peu communes. Par-dessus tout, il faut que vous aimiez le travail d’équipe.
R : Entre 80 k$ et 120 k$ par année.
R : Deux aspects m’intéressent particulièrement; d’abord il y a mes collègues incluant mes pairs chez De Beers, les gens de mon entourage, ceux des universités, des services géologiques et des firmes d’experts-conseils, puis il y a la diversité du travail. Il faut sans cesse s’adapter à des situations de travail changeantes, qu’il s’agisse de l’environnement ou des conditions géologiques.
R : J’ai un poste permanent chez De Beers, ce qui me donne droit à des avantages sociaux et à un régime de retraite. On a aussi droit à une prime au rendement. De plus, le caractère intensif du travail de terrain (7 jours par semaine) appelle habituellement une période statutaire de congé, temps de congé mérité et fort apprécié pour voyager.
Le travail de terrain est une occasion de voyager et de voir du pays. Le nord de l’Ontario n’est pas seulement la couronne des chalets! Il y a tellement a voir et à apprendre de ces cultures qui existent à l’extérieur de nos milieux de vie usuels.
Le travail de terrain permet aussi de faire affaire avec toute sorte de personne; des universitaires jusqu’aux foreurs, des ingénieurs aux pilotes. Passionnant de pouvoir côtoyer des gens d’horizons si diverses.
R : Présentement, je suis au tout début de la « filière du diamant ». Il faut d’abord trouver ces kimberlites qui contiennent des diamants qui pourront ensuite être extraits, évalués, taillés, mis en marché et vendu. Il y a possibilités d’avancement au sein même de l’exploration, mais bien sûr dans la filière du diamant. Parfois, une promotion amène un nouveau milieu de travail (passer de l’exploration à l’exploitation, par ex.) et la nécessité d’un déménagement.
R : Le travail peut être exigeant, mais pour répondre aux exigences de la sécurité, chaque travailleur de terrain doit passer une évaluation de santé qui confirme que le travail visé correspond à ses capacités physiques. Il arrive souvent que l’on doive marcher sur de longues distances, transporter des échantillons ou faire fonctionner de la machinerie. Nous passons des journées entière sur le terrain, et il se peut que l’on doive recevoir une formation quant au mode de transport à utiliser, qu’il s’agisse d’hélicoptère ou de motoneige. Nous travaillons sous toute sorte de conditions météos (moustiques) et devons nous habiller et être équipés en conséquence. Nous devons pouvoir dormir sur place en cas d’urgence et être équipés en fonction des risques - la rencontre d’animaux sauvages, par exemple.
R : D’abord à cause d’une excursion géologique dans les Rocheuses canadiennes – j’ai simplement adoré le plein air et j’ai pris conscience de tout ce que je pouvais apprendre et appliquer dans le « laboratoire naturel », hors des livres.
Je travaille avec des personnes géniales et qui m’en apprennent à chaque jour. J’ai la chance de voyage et de voir des endroits magnifiques de la planète que très peu de personnes auront la chance de voir. Je dois constamment relever de nouveaux défis, et donc j’ai la possibilité d’en apprendre à chaque jour. J’ai aussi l’occasion d’aider les autres à apprendre en partageant avec eux mon expérience, ma passion et mes gratifications.
R : Il y en a tellement! Cette première excursion dans les Rocheuses canadiennes m’ont permis d’apprécier une petite portion de ce que la géologie peut offrir. Ça a aussi été un moment marquant lorsque j’ai eu l’occasion de travailler avec un personne de la collectivité locale et de l’aider à acquérir des compétences très recherchées. Très cher à mon cœur aussi sont ces moment où j’ai pu voir l’enthousiasme dans les yeux des enfants (et de leurs enseignants aussi) lorsqu’ils prenaient conscience du plaisir et des possibilités de l’exploration en géologie.
R : Soyez passionnés! Visez à changer le monde, et quoique que vous choisissiez, mettez-y tout votre cœur. Mieux, pourquoi attendre? Faites-le dès maintenant dans tous vos gestes quotidiens. Ce sont trois des valeurs De Beers, et je suis fière que ce soit ce que j’essaie de vivre à chaque jour.
Si vous pensez que l’exploration vous intéresse, assurez-vous que la vie de terrain vous intéresse. Si vous détestez les chaussures de randonnée et qu’il n’est pas question de toilettes extérieures pour vous, alors le travail de terrain n’est peut-être pas pour vous! Soyez conscient des exigences de certification professionnelle. Pour certains, le chemin pourrait sembler très long, mais il faut savoir que pour des organismes comme l’APGO, les exigences de certification correspondent au parcours de formation universitaire. Assurez-vous que vous choix de formation correspondent aux exigences de certification professionnelle.
R : Je fais une carrière fascinante et stimulante! En géoscience, les possibilités sont innombrables; en parlant d’exploration, je n’ai touché qu’un tout petit sous-domaine, aussi j’espère que vous considérerez tous ces autres parcours qui vous sont offerts.